Les ventes exceptionnelles de miel de Philippe
Philippe Cordier nous propose actuellement 5 miels :
– Miel de printemps « Colza » : la plupart des ruchers ont des cultures dans leur rayon de butinage et je récolte alors du miel de colza. C’est un miel presque blanc, qui cristallise finement, au goût léger.
– Miel de printemps « Fleurs sauvages » : Récolté dans les rares autres ruchers qui sont placés dans des secteurs sans culture, ce miel est plus parfumé que le précédent. Les principales fleurs butinées qui l’ont composé sont la vesce, le cornouiller mâle, l’érable sycomore, le pommier, et parfois le houx, la bourdaine.
– Miel d’été à dominante « Châtaignier » : foncé et cristallisé, goût fort
– Miel d’été à dominante « Tilleul » : foncé et cristallisé, typé mais moins fort, rendu crémeux par malaxage
– Miel d’été à dominante « Ronce » : foncé et cristallisé, assez mélangé avec comme principale plante butinée la ronce
Philippe nous présente son métier et sa passion…
Le miel : un minimum de transformations
Extraction puis maturation (repos pour éliminer les impuretés) puis mise en pot directe sans chauffage (le miel reste cru), sans mélange avec d’autres miels, tout cela rucher par rucher.
Parfois brassage pour rendre le miel crémeux.
Aucun achat de miel à d’autres producteurs.
Les abeilles:
Celles que j’élève sont celles qui vivent dans la région (abeilles noires locales).
Parfois elles peuvent s’hybrider avec des « races » différentes lors des fécondations des reines avec des mâles d’origine étrangère issus de ruches dont la reine est d’une autre race (italienne, caucasienne, buckfast,…) que des apiculteurs ont acheté dans le commerce.
Néanmoins, les caractéristiques restent principalement celles de l’abeille noire.
Les difficultés actuelles:
– la mortalité directe due au parasite varroa destructor (sans traitement on perd en moyenne la moitié des ruches après l’ hivernage)
– l’appauvrissement des ressources en nectar et pollen dans la campagne cultivée (recul des prairies au profit des cultures, désherbage chimique intense, arrachage des haies ont toujours cours alors que les agriculteurs reçoivent tous des aides dites « agro-environnementales »!).
J’ai remarqué que les ruchers n’ayant pas de zones boisées à proximité ne sont plus viables.
Mon parcours d’apiculteur: une évolution lente
D’abord apiculteur amateur, j’ai ensuite découvert l’activité professionnelle en tant qu’ouvrier apicole saisonnier pour sortir d’une longue période de chômage.
Je suis ensuite devenu pluri-actif avec une activité apicole à mi-temps et des emplois précaires à côté, et enfin je suis devenu professionnel à temps complet.
Je n’ai jamais acheté d’essaims et j’ai fabriqué l’essentiel de mes ruches.
Je n’ai jamais pu recourir à un emprunt mais finalement c’est beaucoup mieux comme ça.
Je n’ai jamais reçu ni sollicité de subventions.
Philippe Cordier.
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